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Les sabotiers qui travaillaient en forêt, sans doute tentés par la poésie du bois, exécutaient, en dehors de leur production besogneuse, des figures susceptibles de répondre à leur propre croyance ou à celle des chères épouse et mère. A moins qu'ils n'aient eu à se faire pardonner par leur curé quelque péché de routine! Dans ce sens et par analogie avec ce que nous connaissons sur Sars-Poteries, les sabotiers "bousillaient" en forêt en réalisant des figurines que nous vous proposons d'observer sur ce site. Les f'seux de bons Dieux existaient encore en 1977. A Mecquignies les hommes allaient encore, il y a une cinquantaine d'années, servir saint Aicard pour améliorer le mauvais caractère de leurs épouses;d'où le mot acariâtre.Ce personnage dont le nom est parfois orthographié dans les textes latins Acharius, Accarius, Accardus est confondu avec saint Achard qui est honoré à Obies, le village tout proche. Pourtant les martyrologues distinguent bien un saint Acaire ou Accard qui fut Evêque de Noyon et de Tournai vers 621, lequel passait pour gu'rir de la folie au Moyen Age, d'un saint Achard abbé de Jumiève en 684. Le premier est honoré le 27 novembre et le second le 15 septembre (extrait de "légendes et croyances en Avesnois" de Bernard Coussée".

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Saint Aicard photo 1

Saint Aicard photo 2

le Christ

Saint Eloi

Saint Joseph

Saint Roch et son chien